Depuis l’enfance, nous apprenons à nous relever après un échec. Ce n’est pas forcément chose acquise et cela demande un minimum de confiance en soi, même à l’âge adulte. Mais il est entendu aujourd’hui que le droit à l’erreur est important, du moment que nous savons analyser les raisons de nos échecs pour les corriger et réussir la fois d’après.

J’ai été récemment sollicité par une étudiante en Master Ressources Humaines et Management, qui dans le cadre de son mémoire de fin d’études souhaitait mon éclairage sur la thématique : « en quoi le management autoritaire peut-il être source de performance pour l’entreprise ? ». J’en suis venu à me poser une question radicale : un méchant chef peut-il être un bon chef ?

Les vacances approchent, la météo nous y prépare… nous rêvons de nous plonger dans de succulents moments. Nul doute que selon les envies, chacun ressentira cet état mental où nous nous sentons pleinement en accord avec l’instant présent. Nous en retirons du plaisir, du ressourcement et une belle énergie.

Auparavant limité dans le temps et l’espace, notre rapport au travail évolue profondément grâce notamment au télétravail : les outils numériques brouillent les frontières entre le travail et le hors-travail, rendent caduque un contrôle qui s’appuyait sur l’autorité et la présence physique du supérieur hiérarchique.

Nous sommes dans une ère où l’évolution technologique influe directement sur les tâches quotidiennes des entreprises, conditionne leurs modèles d’affaires et modifie leurs manières d’agir avec leurs clients et fournisseurs.
De nombreuses entreprises fournissent progressivement des efforts afin de pouvoir s’adapter à cette réalité. Les ressources humaines ne sont donc pas épargnées.

Avec l’arrivée du flex-office, du télé-travail et autres modes nomades, de nombreux managers se sentent challengés dans leur quotidien

Si ma carte de visite ne comporte pas le terme « leader », que suis-je ? Un suiveur ? Un sans-grade ? Pour répondre à cette question un brin provoc’, il me semble fondamental de distinguer ces deux notions : qu’est-ce qu’un manager ? qu’est-ce qu’un leader ? A-t-on simplement remplacé un terme par un autre pour donner une note plus moderne et valorisante ?

Êtes-vous de ceux qui consultent les informations en lisant le journal pendant le petit-déjeuner ? Cette pratique a disparu de notre quotidien, il est probable que vous regardiez les news sur votre appli mobile en attendant le métro ?
Le rapport à l’information change, nous la prenons par petits morceaux entre deux activités ; il en va de même pour la formation, la connaissance. Même l’enseignement évolue et l’entreprise s’adapte avec agilité à cette nouvelle donne.

« Super intéressant ! », « sympa ! », « la pédagogie était bonne ! », « deux jours très enrichissants » : autant de réactions qui rassurent le responsable de formation, flattent l’égo du formateur, laissent entrevoir des perspectives réjouissantes au N+1, justifient l’investissement du dirigeant… Mais ne garantissent pas pour autant que la formation suivie ait les effets escomptés !

Chacun d’entre nous est capable individuellement d’évoluer, de progresser. Nous sommes capables de chose que nous ne soupçonnons pas nous-même.
Mais tout le monde sait qu’en équipe, nous allons beaucoup plus loin, plus vite !

Au sein des entreprises nous sommes témoins chaque jour en tant que consultants de la poursuite effrénée dans laquelle les collaborateurs sont engagés : surabondance d’informations, simultanéité des sollicitations, instantanéité attendue pour les réponses, priorités fréquemment repositionnées…et demande accélérée de montée en compétences.

Le temps c’est bien ce qui nous manque le plus, pour notre famille, le travail, nos loisirs, nos amis, pour réfléchir, se reposer, prendre soin de soi, ou pourquoi pas pour écrire un article.
En effet, nous avons toujours l’impression de courir après ce temps qui nous manque pour pouvoir bien faire les choses.